Une tragédie à London: qu’est-ce qu’un chrétien doit faire?

Comparé à la plupart des gens, le trajet pour me rendre au travail n’est pas long. C’est assez court pour que ma femme me rappelle occasionnellement que ce ne serait pas une mauvaise idée d’aller au travail à pied. Et elle n’a pas tort. En auto, la distance est seulement 1,5 kilomètre. Si les feux de circulation me favorisent, ce qui arrive rarement, il s’agit d’une minute ou deux de ma cour jusqu’au stationnement de l’église.

Mais ce matin, j’ai choisi une route différente pour me rendre au travail, avec le ciel nuageux et la pluie constante qui présagent mes émotions derrière le changement de mes habitudes normales. Le parcours indirect que j’ai choisi m’amènerait à côté du lieu où un crime odieux a été commis, il y a un peu plus d’une semaine [il s’agit du 6 juin 2021], seulement 4,5 kilomètres de mon église.

Des piles entassées de fleurs ont remplacé les masses entassées des participants au deuil qui ont rendu leur hommage, leur monnaie étant le chagrin, le choc, et la colère. Il s’agit du lieu où trois générations d’une famille canadienne musulmane ont été attaquées, laissant quatre membres de la famille décédés, et un enfant de neuf ans orphelin et hospitalisé. Notre ville pleure cette tragédie qui a affecté la famille Azfaal : le père Salman, la mère Madiha, la fille Yumna, et la grand-mère Talat, survis seulement par le fils, Fayez.

Je n’essaie pas d’exprimer en paroles la douleur, l’horreur, et la colère que cette action odieuse a suscitée. Les détails ci-haut sont suffisants pour que le lecteur ait une idée des émotions impliquées s’ils ne les ont pas encore expérimentées. En passant par le site, j’espère que la pluie préserve les signes de deuil pendant quelques jours de plus, tout en contemplant la question qui a causé ce détour en allant au travail : Qu’est-ce qu’un chrétien peut faire?

Qu’est-ce qu’un chrétien doit faire en réponse à la méchanceté et à la souffrance de cette ampleur?

Le restant de mon trajet au travail m’a fait revoir d’autres souvenirs de souffrance et de méchanceté dans ce monde. Je passe à côté de la maison de retraite où nous tenons des réunions mensuelles pour apporter l’évangile — ensemble avec l’espérance et la communion fraternelle — à des ainés de notre communauté. Nous n’avons pas pu nous rencontrer avec ces chers hommes et femmes depuis plus d’un an à cause de la pandémie. Ceci, aussi, est une preuve d’un monde brisé par le péché.

Il y aussi le chemin duquel je tourne pour entrer dans le stationnement de l’église. Plusieurs piétons y ont été accidentellement frappés en cherchant à éviter de traverser aux feux de circulation à seulement 45 mètres de distance. Dans le stationnement, je passe à côté des buissons dans le jardin où, dans le passé, quelqu’un a utilisé des syringes — quelqu’un qui prenait une pause pour se piquer avec de la drogue.

Il y a de nombreux exemples de méchanceté et de souffrance causées par le péché. Toutefois, ces derniers exemples — une maison de retraite dans isolement, des accidents qui causent des blessures au corps, l’utilisation de drogues illégales — n’évoquent pas les mêmes questions et cette confusion déchirante comme le fait de ce meurtre de quatre personnes, et attentat de meurtre d’un autre, motivé par le racisme. Les autres évoquent la compassion et la frustration à leur manière, mais la confusion et le déchirement intérieur de ces choses pâlissent en comparaison à une tragédie telle que la famille Azfaal a souffert.

Qu’est-ce qu’un chrétien doit faire ?

Ce qui suit est un effort de répondre à cette question de ma perspective comme pasteur qui conduit une congrégation qui se réunit à seulement quelques kilomètres de cette tragédie. Je ne peux aucunement traiter cette question de manière exhaustive, et je suis le premier à admettre que je ne suis pas qualifié pour adresser chacun des problèmes associés à des évènements semblables de manière adéquate.

J’offre simplement quelques suggestions pastorales qui s’adressent à la question qui se trouve dans le titre de cet article. Ma réponse à cette question, quoiqu’incomplète, se résume avec ces trois mots simples: anticiper, lamenter, et se repentir.

Anticiper

Quand je considère ce qu’un chrétien devrait faire en naviguant des tragédies comme celle qui a eu lieu à London, Ontario, ma première réponse est en relation avec la souveraineté de Dieu. À la lumière d’évènements horribles comme celui-ci, les chrétiens doivent, de manière anticipée, se réconcilier avec la souveraineté de Dieu sur le mal.

Pourquoi est-ce que ça doit se faire de manière anticipée?

La raison pour laquelle il faut s’engager avec, et embrasser cette doctrine d’avance est parce que, pour la plupart des gens, la dureté de cette vérité est beaucoup trop difficile à en faire face au milieu de la douleur, du deuil, de la perte, et de la souffrance. Les dures vérités sont plus difficiles, de manière exponentielle, à traiter au milieu de la tristesse, de la crainte, et du traumatisme. Il est donc impératif de régler ça maintenant.

La souveraineté de Dieu et sa relation avec le mal sont une vérité difficile que nous devons régler dans nos pensées et dans nos cœurs. C’est une vérité difficile parce que c’est difficile pour nous de comprendre intellectuellement ce que la Bible enseigne, et c’est difficile d’accepter cette vérité sur le plan émotionnel. De ma perspective, ce n’est pas difficile d’induire la doctrine de la souveraineté de Dieu sur le mal à partir des Écritures, mais c’est difficile de la comprendre avec nos pensées et de l’embrasser dans nos cœurs.

Le meilleur résumé de cette doctrine que j’ai trouvé, et la citation avec laquelle j’ai encouragé ma congrégation dimanche passé, est proposée par D. A. Carson dans son livre, How Long, O Lord? Reflections on Suffering and Evil [Jusqu’à quand, Seigneur? Des réflexions sur la souffrance et sur le mal].

Pour l’exprimer sans ménagement, Dieu se tient derrière le mal de telle manière à ce que même le mal ne peut pas se passer en dehors des limites de sa souveraineté, et pourtant le mal ne peut pas être moralement mis sur son compte : c’est toujours sur le compte des agents secondaires, et des causes secondaires. Et pourtant, Dieu se tient derrière le bien de telle manière à ce que non seulement ça se passe à l’intérieur des limites de sa souveraineté, mais ça peut toujours être mis sur son compte, et seulement de manière indirecte aux agents secondaires.1

Ma première réponse à la question posée par cet article est de se réconcilier avec la citation ci-haut. Je ne vais pas vous présenter des preuves à partir des Écritures qui démontrent la vérité de cette doctrine difficile. C’est à vous de le faire. Je ne vais pas expliquer les nuances de cette vérité; c’est aussi à vous de les découvrir. Il y a bien des hommes et des femmes pieuses qui sont plus capables de vous aider avec ceci.2 Je suggère simplement que c’est une chose que vous pourriez faire (ou devriez faire) en tant que croyant en réponse aux évènements tragiques qui interrompent nos vies avec de la douleur, de la peur, et de la souffrance.

Malgré le fait que je veux que vous luttiez et que vous vous réconciliez avec cette vérité, voici l’explication de Carson de ce qu’il veut dire :

En d’autres mots, si je pèche, je ne peux absolument pas le faire en dehors des limites de la souveraineté de Dieu (sinon, les multiples textes déjà cités n’ont aucune signification), mais je suis le seul responsable pour mon péché — ou possiblement ceux aussi qui m’ont tenté, m’ont conduit hors du chemin, et des choses semblables. Dieu n’est pas à blâmer. Mais si je fais le bien, c’est Dieu qui œuvre en moi pour vouloir et pour agir selon son bon plaisir. La grâce de Dieu a été manifeste dans mon cas, et il est digne de louange. Si ceci semble un peu trop convenable pour Dieu, ma réponse initiale (quoiqu’il y en ait plus à dire) est que selon la Bible, ceci est le seul Dieu qu’il y a. Il n’y a aucun autre.3

Se réconcilier avec la souveraineté de Dieu sur le mal est aussi important parce que c’est une base doctrinale sur laquelle la lamentation dépend.

Lamenter

Le concept biblique de lamentation a connu une résurgence dans ces dernières années. Cette discipline historique qui a bénéficié tant de disciples dans le passé est en train d’être redécouverte dans plusieurs églises.4 La lamentation pieuse est ma deuxième suggestion pour ce qu’un chrétien devrait faire en réponse aux évènements horribles. Une ressource qui m’a aidé beaucoup par rapport à la lamentation est le livre de Mark Vroegop, Dark Clouds, Deep Mercy [Nuages sombres, miséricorde profonde].5 Vroegop définie cette pratique biblique, en écrivant, « La lamentation peut se définir comme un cri fort, un hurlement, ou une expression passionnée de douleur. Toutefois, dans la Bible, la lamentation est plus une question de tristesse que le fait de parler de la tristesse. C’est plus que simplement marcher à travers les étapes de la douleur. La lamentation est une prière dans la douleur qui conduit à la confiance. »6

De Vroegop, j’ai appris que les Écritures sont pleines de lamentations qui donnent une voix aux fortes émotions suscitées par la souffrance et le mal. La lamentation nous aide à réfléchir sur les circonstances difficiles causées par nos propres actions pécheresses et les actions pécheresses des autres, pour ne pas mentionner les conséquences de vivre dans un monde brisé par le péché. Dans les paroles de l’auteur, la lamentation est « la transition entre la douleur et la promesse. C’est le chemin du cœur brisé à l’espérance. »7

J’ai aussi appris les étapes de la lamentation biblique, qui contient généralement quatre éléments clés : une adresse à Dieu, une complainte, une requête, et une expression de confiance et/ou louange. C’est cet élément final qui est si impératif si nous espérons naviguer les moments de souffrance intense et de mal.

La lamentation a comme intention de nous amener à cette place de confiance en dépit des difficultés, de la douleur, et de la tristesse. Notre confiance et notre adoration, si elle doit être bien placée, sincère, et bénéfique, doivent être placées en Dieu qui est souverain sur le mal, n’est-ce pas? La plupart des chrétiens comprennent et avouent que Dieu est aimant; il y a sûrement un soulagement et du réconfort dans ceci. Mais nous devons aussi avoir un Dieu qui est souverain sur toutes les tragédies terribles et les actions affreuses si nous allons vraiment nous confier en Dieu et l’adorer dans les jours sombres. Vroegop fait allusion à une vérité profonde dans le titre de son livre : les nuages sombres peuvent produire une miséricorde profonde si nous nous lamentons de manière qui est conforme à ce qui est prescrit dans la Parole de Dieu.

La lamentation est une réponse pieuse d’un chrétien devant la souffrance et le mal. C’est bon pour nous. Ça aide à ceux qui nous entourent. C’est une pratique biblique pour alimenter nos âmes et les âmes des autres quand le mal et la souffrance envahissent nos vies.

La dernière suggestion pastorale que je fais en relation avec la question, « Qu’est-ce qu’un chrétien doit faire? » se réfère à la repentance.

Se repentir

Dans mon expérience, il ne semble pas que la repentance est la réponse intuitive pour les chrétiens quand ils rencontrent le mal et la souffrance. En réalité, la repentance ne semble pas être la réponse intuitive dans aucune circonstance et pourtant, quand nous péchons, nous comprenons qu’il est nécessaire de nous détourner de notre péché, le confesser à Dieu, et demander pardon. La repentance est une réponse nécessaire au mal et à la souffrance dans notre monde. Cela ne nous vient pas facilement, à la plupart parmi nous, de faire le lien entre les évènements tragiques et circonstances douloureuses, et notre besoin de nous repentir. Et pourtant, Jésus fait clairement cette connexion dans l’évangile de Luc.

Dans le treizième chapitre de Luc, Jésus fait allusion au massacre des Galiléens aux mains de Ponce Pilate. Les Galiléens avaient l’intention d’amener des sacrifices au temple, mais Pilate les a massacrés, mêlant même leur sang avec celle des sacrifices. Jésus traite cette injustice terrible en dirigeant l’attention de ses auditeurs à ce qu’il entend comme étant la question la plus importante, disant, « Croyez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. » (Luc 16.2-3 NEG).

Le commentateur renommé, Darrel Bock, clarifie, « la question n’est pas quand est-ce que la mort aura lieu, ni pourquoi, mais plutôt éviter un sort terminal avec des conséquences encore plus graves. Seulement la repentance empêchera la mort qui perdure. »8  Autant pour les non-croyants comme pour les croyants, Jésus enseigne que la repentance est une réponse correcte quand le mal et la souffrance nous choquent en nous faisant sortir de la monotonie et de l’ordinaire de nos vies.

Un ancien de notre église, et leader de notre communion arabique, a mis le bon ton dans notre prière congrégationnelle ce dimanche passé. Quoiqu’il s’est déjà repenti dans le sens du salut, il a reconnu qu’il fallait répondre à de telles tragédies avec la repentance. En partie, il a prié:

« Dieu notre Père, nous nous joignons ce matin pour te remercier pour le privilège d’avoir accès au trône de la grâce, Seigneur. Nous te remercions pour ta bonté et ta bénignité. Seigneur, nous venons avec des cœurs troublés, puisque nous avons vu et entendu concernant l’action horrible de haine qui est arrivée à la famille pakistanaise ici dans notre ville, dans notre voisinage. C’est si près de nous que pour moi, personnellement ça sonnait l’alarme de m’examiner, mes sentiments et mes motivations envers ceux qui sont différents de moi quant à la foi et la culture. Je viens à toi en demandant ton pardon. Je demande pardon pour nos préjugés et notre manque d’amour envers ceux qui sont différents quant à la foi, la culture et la couleur. Je demande pardon pour ne pas avoir partagé l’évangile fidèlement parce qu’une famille de quatre a été tuée dans un instant et ils ne connaissaient pas Jésus.

Cet homme est un frère pieux qui lui-même a souffert beaucoup aux mains d’hommes méchants. J’aime le fait que, étant donné l’occasion de répondre à cet évènement comme notre église préfère – dans la prière et la prédication quand l’église se réunit –, son inclination a été de se repentir et de chercher le pardon pour ses propres péchés, pour nos propres péchés.

N’importe quand et n’importe où l’Hydre9 de méchanceté, de souffrance, et de péché, lève la tête, que nous puissions répondre par la repentance comme Jésus l’a enseigné.

Un exemple approprié

L’Évangile de Jésus-Christ nous aide à considérer ces trois réponses à la souffrance et au mal. La souveraineté de Dieu sur le mal vient au premier plan quand nous lisons Actes 2.22-23, que le NEG rend, « Hommes Israélites, écoutez ces paroles! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes; cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies. »

L’évènement le plus méchant de l’histoire du monde était selon le plan et la prescience de Dieu, et c’est avant cet évènement que Jésus a dit, « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22.42). La souveraineté de Dieu sur le mal était bien établie dans la pensée de Christ.

La croix démontre aussi que la lamentation devant le mal et la souffrance est appropriée. Que ce soit les prières de Jésus dans le Jardin de Gethsémani (Luc 22.39-46) ou son cri de déréliction à la croix (Matt 27.46), le Fils de Dieu démontre que la lamentation en réponse au mal et à la souffrance est légitime.

Finalement, l’Évangile est la bonne nouvelle que quand nous nous repentons, en réponse à la souffrance pour le péché que Jésus a enduré de manière vicaire à notre place, et que nous croyons et nous confions dans l’œuvre que Jésus a accomplie, nous expérimenterons le salut de Dieu qui, dans ce monde et dans le monde à venir, sera une récompense qui nous compensera au-delà de notre imagination pour la souffrance et le mal dans nos vies naturelles.

Qu’est-ce qu’un chrétien doit faire ?

Quoiqu’on pourrait dire plus, beaucoup plus, sur comment les chrétiens devraient répondre aux calamités et aux souffrances qui semblent n’avoir aucun sens, je suggère humblement qu’une manière d’avancer qui conduira éventuellement à la gloire de Dieu et au bien de ses créatures, est de se réconcilier de manière anticipée avec la souveraineté de Dieu sur le mal, de lamenter de manière individuelle et aussi corporative quand nous luttons avec le mal et la souffrance dans nos vies, et de nous repentir de ce dont l’Esprit nous convainc.

La Parole de Dieu est claire que nous allons connaître des épreuves, des difficultés, de la persécution, et des méchants troubles à travers nos vies — que ce soit dans nos propres vies, dans les vies de nos bien-aimés, dans nos voisinages, ou autour du monde.10

Quand la calamité frappe, le monde qui regarde verra ce que l’Église fait et comment nous répondons à de telles tragédies. Avant qu’arrive le prochain évènement qui fait les entêtes, cherche le Seigneur, lutte avec la question de sa souveraineté, et demande-lui de te donner un cœur qui se lamente sur l’état brisé de ce monde et qui se repent du péché qui s’y trouve.


Cet article a été initialement publié sur The Gospel Coalition Canada. La traduction est publiée ici avec permission.


  1. D. A. Carson, How Long O Lord? Reflections on Suffering and Evil (Baker Academic, 2006), 189. 
  2. Voici quelques suggestions: How Long, O Lord? Reflections on Suffering and Evil par D. A. Carson, Walking with God through Pain and Suffering par Tim Keller, Suffering and the Sovereignty of God par John Piper et Justin Taylor, The Doctrine of God par John Frame. Demandes-en plus à ton pasteur! 
  3. D. A. Carson, How Long O Lord? Reflections on Suffering and Evil (Baker Academic, 2006), 189. 
  4. Voir, par exemple, l’article sur notre site « L’art de la lamentation ». 
  5. Mark Vroegop, Dark Clouds, Deep Mercy: Discovering the Grace of Lament (Crossway, 2019). 
  6. Ibid., 28. 
  7. Ibid., 28-29. 
  8. Darrel L. Bock, Luke (Baker Academic, 1996), 1206. 
  9. Dans la mythologie Grecque le Hydre était un monstre semblable à un serpent aquatique ayant neuf têtes qui repoussaient à mesure qu’une d’elles était tranchée. Je pense que c’est une allusion appropriée étant donné la nature du péché et du mal. 
  10. Voir, par exemple, Jean 16.33 et 1 Pierre 4.12. 
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Jude St. John est le pasteur principal West London Alliance Church à London, Ontario. Il n’a aucune formation théologique formelle, mais trouve que sa carrière antérieure comme joueur de football lui est pratique dans les réunions d’affaires de l’église. Lui et sa femme Nicole ont quatre filles et un fils.

Published By: Jude St. John

Jude St. John est le pasteur principal West London Alliance Church à London, Ontario. Il n’a aucune formation théologique formelle, mais trouve que sa carrière antérieure comme joueur de football lui est pratique dans les réunions d’affaires de l’église. Lui et sa femme Nicole ont quatre filles et un fils.